Actualité du PSS

News Août 2025

Bonjour,

Nous voulons adresser un immense MERCI à Isabelle Roquefère pour sa belle collaboration en qualité de sage-femme au sein du PSS. Sa mission a duré deux mois et demi et s’est terminée à la mi-juin. Le travail qu’elle a accompli a été d’une très grande aide et s’est révélé très précieux pour notre personnel de santé et les habitants de Sainte Marie.

Le Conseil d’administration en France a pu aussi bénéficier du regard extérieur et extrêmement utile d’une professionnelle de la santé pour évaluer les points forts et les points faibles de notre centre de soins à Sainte Marie. Isabelle Roquefère nous a fait part de ses observations que nous voulons vous partager. Elles portent plus particulièrement sur le travail au sein de la maternité. Cette lettre est un peu longue, mais nous faisons appel à votre patience pour la lire jusqu’au bout car des décisions et des actions vont s’imposer.

Isabelle Roquefère dans son rapport a tenu d’abord et avant tout à évoquer ce qui allait bien, ce qui à ses yeux était conforme aux exigences attendues d’un centre de soins de base :

• La qualité des soins, du suivi et des connaissances médicales de notre personnel
• L’adaptation locale aux particularités de la population, aux conditions de vie et de moyens des habitants
• Le relationnel avec la population
• L’accessibilité des soins, non seulement au niveau du prix des consultations, mais aussi de l’emplacement du PSS et des horaires d’ouverture
• L’affluence plus importante le matin qui permet de programmer des consultations de médecine du travail l’après-midi
• Le tri des déchets qui est organisé : les verres et aiguilles usagées contaminées ou non sont séparés et stockés dans des bidons afin de ne pas risquer de blessures et/ou contamination. Ces bidons sont ensuite acheminés et leur contenu déversé dans un puit fermé en ciment sur un terrain privé en dehors de la zone urbaine. Le reste des déchets est déposé sur l’emplacement communal dédié aux ordures ménagères
• Les bonnes relations avec d’autres acteurs de santé locaux :
• L’hôpital de l’île, où des patients sont référés si besoin
• La direction des affaires sanitaires afin de :
• Contrôler/croiser des informations pour des patients communs
• Centraliser certains soins relevant de programmes nationaux comme la vaccination des enfants, le suivi de la malnutrition infantile, le suivi et le traitement du SIDA
• Gérer les dons de certains médicaments ou la distribution de dispositifs médicaux (traitement préventif du paludisme pour les femmes enceintes, gants d’examen, test rapide de dépistage du sida et de la syphilis
• Collecter des informations sur l’activité du PSS pour analyses afin d’alimenter les statistiques nationales
• Coopérer avec les services de planification familiale et d’éducation sexuelle pour les jeunes
• L’Association du personnel paramédical de Sainte Marie
• L’Ordre des sages-femmes
• Les relations avec d’autres structures non médicales :
• L’Association des femmes de Sainte Marie
• Les agents communautaires
• Le Lycée de Sainte Marie
• La représentation du PSS au Tribunal et au carnaval de l’Environnement
• La compréhension de la langue française pour les soignants et la secrétaire comptable, ce qui permet des échanges ou de la formation professionnelle mais aussi l’accueil des patients non malgaches

Le PSS remplit donc bien sa mission de santé publique qui est de soigner les gens de façon efficace et reconnue par la population. Il est bien intégré dans le tissu social de Sainte Marie et travaille en bonne intelligence avec tous les acteurs de santé publique et socio-économique de l’Île.

Mais il y a aussi un certain nombre de points à améliorer qui n’ont pas échappé à la sagacité d’Isabelle Roquefère. Il n’est pas possible dans le cadre de cette lettre de nouvelles de tout mentionner, mais nous relèverons en tout cas six points qui nous semblent les plus importants. Nous sommes conscients cependant que certains points relèvent directement de notre responsabilité, d’autres ne dépendent pas de nous mais des infrastructures locales. Si vous souhaitez recevoir le rapport complet, nous le tenons à votre disposition.

  1) Tout d’abord au niveau de l’entretien des locaux

Le nettoyage des murs intérieurs lessivables, des meubles et des abords directs extérieurs est insuffisant et trop rarement fait. Isabelle Roquefère l’a entrepris lors de son séjour, avec les sages-femmes dans un premier temps puis avec Désiré dans un deuxième temps. Seul l’entretien du sol intérieur est fait régulièrement. Les peintures extérieures, non lessivables, sont dans un état épouvantable. Elles demandent à être refaites régulièrement étant donné l’humidité permanente. Les gouttières sont sales et percées. Les rideaux sont renouvelés de temps en temps par le personnel et sont lavés lorsque c’est nécessaire. La poubelle extérieure de la maternité est très sale et le couvercle dégradé. La poubelle intérieure est en bon état mais le couvercle n’est pas adapté aux soins : nécessité de le soulever pour y déposer les déchets puis de le reposer.

  2) L’eau courante indisponible

Il n’y a pratiquement jamais d’eau courante au robinet de la maternité (évier, douche, WC). Lorsqu’il y en a, c'est en quantité insuffisante pour pouvoir l’utiliser. Un robinet est disponible dans la cour en contournant le bâtiment médical au niveau de la cour des voisins et sans éclairage la nuit. Un grand fût en plastique se remplit grâce à une gouttière. L’eau y est stockée quand il pleut et puisée selon les besoins de nettoyage. En maternité il y a beaucoup de matériel souillé à nettoyer rapidement lorsque l’on ne dispose pas de matériel jetable. Il n’y a ni lave-linge, ni bac de lavage, ces opérations se font à même le sol de la cour dans des bassines.

  3) Le bâtiment de la maternité n’est pas adapté

Les ouvertures sont obturées par des rideaux afin de respecter l’intimité des patientes (vis à vis du voisinage). Un ventilateur plafonnier serait le bienvenu. N’oublions pas que nous nommons les locaux d’accouchement « salle de travail » et ce dans le sens physique du terme. Un ventilateur sur pied n’est pas adapté à l’activité de la pièce car il gênerait les mouvements et serait trop encombrant. Les coupures de courant étant fréquentes, un groupe électrogène est prévu pour prendre le relais, ce qui n’est pas le cas actuellement, car défectueux. Le frigidaire est situé dans le bâtiment médical alors que les produits stockés à l’intérieur (vaccin anti tétanique et Ocytocine) sont destinés à l’utilisation des sages-femmes pour les femmes enceintes. Ce frigidaire est trop grand et ne peut pas être installé à la maternité où il encombrerait. Un réfrigérateur plus petit serait un bon investissement.

  4) Hygiène des soins

La désinfection des tables d’examen n’est quasiment jamais réalisée, il serait utile de pouvoir le faire au moins une fois par jour avec une lingette et un peu d’eau javellisée. L’utilisation de draps ou paréo personnels apportés par chaque patient a été mis en place à la maternité durant le séjour de Mme Roquefère mais reste à généraliser. S’il y avait des plans de travail disponibles (seconde table d’examen et une table d’accouchement) on pourrait utiliser des champs stériles ou à défaut, propres, pour poser le matériel nécessaire aux soins. Les gants ne sont pas utilisés pour les ponctions sanguines lors des tests de dépistage rapide et injections intraveineuses. Mais surtout, encore une fois, il n’y a pas de lavage des mains possible dans la maternité faute d’eau courante. À l'arrivée de Mme Roquefère, le savon et l’eau de Javel n'étaient pas disponibles, les fournitures étant rationnées par le personnel responsable des achats locaux. Il y eut aussi des suspicions de vols. Cela s’est amélioré par la suite.

  5) Gestion des stocks de médicaments à revoir

Durant le mois de mai, plusieurs produits ont manqué, les patients sont donc allés à la pharmacie de ville (toute proche) les acheter, y compris ceux utilisés durant leur accouchement et séjour à la maternité. Il serait possible d’ajuster le stock et les commandes mensuelles en enregistrant les manques au fur et à mesure des prescriptions qui ne peuvent pas être délivrées par le PSS. Dr Francianah qui s’occupe des commandes souhaiterait disposer d’un ordinateur au PSS

  6) Saisie et suivi des données

Des registres d’activité de soins, des cahiers de commande et des factures existent : les écritures sont manuscrites, sans double et parfois sur bloc note à feuilles détachables. Il n’y a pas de dossiers patients archivés sur le PSS, seul un carnet de santé est en possession et sous la responsabilité du patient. Ces carnets sont souvent manquants (perte, oubli). Pour les accouchements un « cahier de protocoles » est rempli par la sage-femme avec essentiellement la date et l’heure d’arrivée, l’examen d’entrée et éventuellement le suivi ultérieur jusqu’à l’accouchement. Rien n’est noté sur le post-partum ni pour la mère, ni pour l’enfant. Le partogramme est connu mais très peu utilisé, Isabelle a pris soin de le remplir systématiquement pour chaque accouchement pendant son séjour  (14 accouchements). Les accouchements sont enregistrés sur un cahier avec la date , l’heure, le nom de la mère et de l’enfant, son état et son poids. Un carnet de santé est ouvert pour chaque nouveau-né et confié à la mère. C’est avec celui-ci que les parents iront déclarer l’enfant (10 jours). La surveillance postnatale du nouveau-né se réduit à une pesée de temps en temps de façon très aléatoire au bon vouloir des parents. Le poids, la date et éventuellement les traitements sont les seuls éléments notés sur le carnet. Il serait très utile de mettre en place un véritable suivi de la mère et de l’enfant, selon des critères reconnus par la profession à Madagascar. Isabelle Roquefère a essayé de pallier ces manques durant son séjour à Sainte Marie, mais ce sont des actions au long cours qu’il faudrait mettre en place pour un suivi plus efficace (Cf. le compte rendu complet).

En conclusion.

Il est évident que notre principale faiblesse est notre type de gouvernance (« à distance ») et l’absence d’un chef d’équipe sur place dont la mission serait de superviser nos onze employés en nous rendant attentifs à tous ces manques « en temps réel », en particulier concernant les questions d’hygiène. La présence d'un chef d'équipe sur place est souhaitée par chaque membre de l'équipe ! Dans le passé, c’était l’un des médecins qui assurait cette fonction. Aujourd’hui nous faisons tout pour remédier à ce manque et nous sommes en discussion avec des personnes sérieuses qui pourraient nous aider dans ce sens. Nous avons en fait besoin de façon permanente d’une personne comme Isabelle Roquefère, non seulement pour mettre le doigt sur les problèmes, mais aussi les prendre à bras le corps pour les régler de façon définitive comme elle a essayé de le faire durant son séjour.

Nous avons une autre faiblesse qui transpire de cet audit réalisé par Isabelle Roquefère : le manque de moyens financiers qui nous permettrait de traiter en partie les points 1 à 6, ainsi que des demandes d’équipements qui nous sont faites régulièrement. Nous avons souligné dans ce rapport les besoins en matériel, et d’autres qui n’y figurent pas : des ventouses Kiwi, un ordinateur pour effectuer le suivi des commandes de médicaments, une (vraie) table d’accouchement, une bouilloire et un auto cuiseur riz, etc.

Nous revenons donc vers vous pour solliciter votre aide. Nous avons besoin de vous pour nous aider à financer tous ces équipements et à trouver ce chef d’équipe dont nous avons tant besoin. Vos avis, commentaires, dons, engagements sont les bienvenus, n’hésitez pas à revenir vers nous si vous souhaitez aller plus loin !

Gérard Hoareau

Président

News Avril 2025

Message du président – Gérard Hoareau

Suite à la demande de Madame Isabelle Roquefere, qui a fait acte de candidature pour travailler avec l’équipe locale du PSS pour une durée de 2 mois et demi, nous vous avons sollicité pour nous aider à financer ce projet. Madame Isabelle Roquefere est sage-femme au Centre de Périnatalité et de Proximité de l’Hôpital de Jonzac (17500). Au vu de son expérience, de sa solide formation et de son impressionnant parcours, nous avons été très intéressés par son offre de candidature. Nos donateurs aussi, car grâce à vous et vos dons généreux, nous avons pu répondre positivement à sa proposition de collaboration. Elle est donc arrivée à Sainte Marie le 1^er avril dernier, après un passage à Antanarivo, chez Ravaka, notre responsable administratif. Nous vous invitons à lire son témoignage ci-dessous, qui parlera mieux que tout ce que je pourrai vous dire !

Madame Isabelle Roquefere a souhaité travaillé bénévolement au sein du PSS, Andzaha Santé acceptant de couvrir tous ses frais de vie sur place, incluant le logement, les charges locatives et ses déplacements dans l’île de Sainte Marie (c’est pour couvrir ces frais que nous vous avons sollicités). Nous tenons à la remercier chaleureusement pour sa générosité et pour l’enthousiasme avec lequel elle s’est intégrée au sein du PSS. Elle a des contacts réguliers avec Ravaka et nous maintenons un lien avec elle par visioconférences.

Mon arrivée au Pôle de Santé Solidaire de Sainte Marie – Isabelle Roquefère

Je suis arrivée sur l’île à 20h le 01/04/2025 avec 7 heures de retard après avoir été chaleureusement accueillie par Ravaka à Tananarive. Au passage j’achemine un nouveau tensiomètre, une balance suivra plus tard.

Mima m’attendait patiemment avec un beau sourire au minuscule aéroport situé à l’extrémité sud de l’île. Dans la nuit et en Tuc-tuc elle m’a accompagnée au logement qu’elle avait réservé pour mon séjour.

Le lendemain matin de bonne heure, direction Ambodifotatra, le centre économique de l’île, pour faire quelques courses et découvrir le PSS, « la Clinique » comme on l’appelle ici.

Deux rez de chaussée, côte à côte, dans une petite ruelle reliant les deux artères principales de la bourgade, entre la poste et la pharmacie.

J’ai alors fait connaissance de toute l’équipe qui m’a souhaité la bienvenue: Docteur Max et Docteur Francianah, Sage-femme Eugenia et Sage-femme Fifi, Franck, Désiré, Song, Théodore le gardien de nuit, arrivera le soir quand nous partirons.

J’ai eu 10 jours pour découvrir les locaux, les ressources matérielles, l’organisation du circuit patient, pour cerner le suivi des parturientes et le fonctionnement de l’échographie.

Mes pieds se sont habitués au chemin journalier matin et soir, très fréquenté, passant par le pont et la digue de l’îlot Madame.

Le cimetière des pirates n’est pas loin, promesse de futures balades …

J’ai vite compris qu’il me fallait acquérir un parapluie, aussi bien pour les averses soudaines que pour me protéger du soleil. Ne jamais sortir sans son parapluie!

Tout le monde s’est mobilisé pour chercher un logement plus proche du Centre de Santé mais aucun n’était aussi confortable que celui que j’occupais alors je l’ai adopté définitivement, la certitude d’avoir de l’eau courante a toute heure étant le critère de choix décisif.

Le onzième jour, enfin, un accouchement !

20h30, Eugenia m’appelle, je prends le Tuc-tuc de Mr Jackita, mon voisin de Bellevue, et je la rejoins au PSS.

0h20, naissance d’un petit garçon de 2900gr, c’était plus tôt rapide pour un premier enfant. Comme dit Eugenia « il est né étonné » d’arriver parmi nous. Aussitôt respiré, aussitôt emmitouflé dans du linge tout neuf, coloré, et bien chaud.

Même chose pour la mère qui est très vite ensevelie sous une couverture et un bonnet de laine pour boire une soupe bien chaude.

On dirait que je suis la seule à avoir horriblement chaud par 28 à 29 degrés Celsius, jour comme nuit, 80 % d’humidité ?

Bref, tout le monde est soulagé que ça se soit bien passé !

Le rangement et le nettoyage vont s’organiser dans la nuit, je ne sais trop comment car il n’y a pas d’eau au robinet. Ah ! Oui, c’est vrai, les bassines sous les gouttières sont toujours pleines !

Je tenterai plus tard de comprendre le circuit de la lessive et de l’évacuation des déchets.

Madeleine, l’aide-soignante, va installer le bébé au sein de sa mère. Il faut qu’il tète sans trop tarder pour une bonne mise en place de l’allaitement.

Nous resterons sur place le restant de la nuit pour surveiller la mère et l’enfant.

Eugenia m’attribue, à côté du sien, le lit à baldaquin, celui équipé d’une moustiquaire, sobre et efficace, réalisé sur une machine à coudre à main par une couturière locale selon les directives de Françoise, une amie du PSS.

Fifi et Madeleine se poseront où elles pourront pour récupérer.

4 autres accouchements suivront rapidement, tous sans problème majeur, pourvu que ça dure.

Les conditions de travail ne sont pas faciles mais la bonne humeur et le cœur à l’ouvrage ne manquent pas. L’aide divine est toujours demandée.

Ainsi va la vie de la maternité au PSS.

Sage-femme Isabelle Roquefère.

News Février 2025

Visites médicales scolaires

Chaque année, une visite médicale est organisée pour les enfants scolarisés afin d’assurer leur suivi de santé. Cette initiative est réalisée grâce à l’engagement de l’association Andzaha Santé et de ses partenaires, qui collaborent pour offrir cet examen médical aux élèves.

Cet examen a été réalisé par notre médecin Dr Francianah (photo ci-contre) et avait pour but de vérifier le bon développement des élèves. A ce jour, 200 élèves ont pu être examinés. Toutes les tranches d’âges scolaires bénéficient de ces soins : très petite section, petite section, moyenne section, grande section, section, CM1, CM2, CP33, TPS2, ainsi que les classes de la 6ème à la 3ème.

Lors de cette visite, plusieurs examens sont effectués : mesure de taille et du poids, test de la vue et de l’audition, etc.

Cette visite médicale permet de détecter d’éventuels problèmes de santé et d’orienter les familles vers un suivi adapté si nécessaire.

Notre page Facebook à Madagascar est en ligne

Nous avons le plaisir de vous annoncer la création de notre page Facebook locale, « Pôle Santé Solidaire ». Grâce à vous, notre communauté grandit et nous pourrons partager encore plus d’actualités, d’initiatives et d’opportunités pour continuer à vous informer de façon efficace.

Le CA de l’association Andzaha, en France



Lors de la dernière Assemblée Générale de l’association, certains changements ont été opérés au sein du conseil d’administration de notre association.
Une nouvelle “entrante”, Maxence ZINGUILLIAN, a pris les fonctions de trésorière, à la place de Rémy Eckert qui nous a quittés après X années de bons et loyaux services. Un grand MERCI à lui pour son engagement. Et BIENVENUE à Maxence !

Et c’est Jean-François TOMAT, notre webmaster, qui a pris les fonctions de secrétaire. En attendant que de nouvelles personnes ressources nous rejoignent. Le travail ne manque pas… Vous connaissez la formule !

Vous trouverez donc la nouvelle équipe sur la page dédiée de notre site internet :

Bénévolat et Appel à Dons !

Au mois de décembre 2024, une sage-femme exerçant à Jonzac en Charente Maritime, nous a contactés et a fait acte de candidature pour travailler bénévolement au PSS pendant 3 mois. Elle s’engage à prendre à sa charge tous les coûts pour se rendre à Sainte Marie, ainsi que ses frais sur place, et demande juste à notre association de pourvoir à son logement pendant son séjour.

Nous avons eu plusieurs entretiens avec cette sage-femme et avons pu mesurer le sérieux de son engagement et de ses motivations. Nous l’avons aussi beaucoup questionnée sur ses compétences professionnelles et son expérience dans les pays tropicaux. Sur tous ces points, nous avons été rassurés par ses réponses.

Nous avons subordonné notre décision finale de la missionner à Sainte Marie à trois conditions :

1. Trouver un logement sûr sur l’île.
2. Être en mesure de financer ce logement et les frais associés pendant 3 mois (budget : entre 1500 et 1800 €).
3. Signer un contrat de partenariat qui définira tous les points de sa mission et de nos engagements réciproques.

C’est sur le point 2 de ces conditions que nous vous sollicitons. Seriez-vous prêts à soutenir ce projet en participant à son financement par un don ponctuel ou régulier pendant ces 3 mois ? Cette mission en effet serait d’un grand intérêt pour le Pôle Santé Solidaire et nous permettrait de poser une brique importante par rapport aux discussions que nous avons actuellement avec plusieurs associations et dont nous avons parlé lors de l’AG.

Nous nous tenons à votre disposition pour toute question que vous auriez et vous remercions de nous répondre dès que possible afin de pouvoir respecter les échéances auxquelles nous sommes soumis.

Gérard HOAREAU
Président de Andzaha Santé